Le site
archéologique

Accolé à la majestueuse église romane A Canonica, le site archéologique de Mariana vous transporte dans un quartier antique et dans la première cathédrale corse.

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Le parc archéologique

Le site archéologique de Mariana se déploie sur près de 7 ha acquis par la Ville de Lucciana. Cette réserve archéologique comprend deux églises romanes remarquables Santa Maria Assunta dite A Canonica et San Parteo, édifiées au début du XIIe siècle sous la gouverne de l’archevêque de Pise. La ville antique de Mariana est encore majoritairement enfouie, son exploration sera menée progressivement par les archéologues. 

Près de l’église A Canonica, des traces entremêlées témoignent de l’histoire de Mariana depuis l’antiquité jusqu’au moyen âge. Une rue antique orientée est-ouest ordonne un quartier résidentiel, artisanal et commercial. Les vestiges de la première cathédrale construite en Corse à la fin du IVe/début du Ve siècle cachent ceux d’une domus antique – demeure luxueuse – tandis que les ruines du palais épiscopal médiéval apparaissent çà et là.

Plan du parc

Après avoir visité le parcours permanent du musée, vous saurez délier les murs et les sols, allant d’une époque à une autre. Au fil des investigations des archéologues, les vestiges découverts sont valorisés et intègrent le parc archéologique qui ne cesse de s’étendre du fleuve au musée.

Les vestiges d'un quartier antique
Mariana, la colonie de Marius

La ville antique de Mariana est fondée par des vétérans du général Caius Marius, envoyés pour fonder la première colonie romaine en Corse, dans les premières années du Ier siècle avant notre ère. Installée dans l’une des plus vastes plaines de l’île, Mariana prospère grâce à l’exploitation agricole de la plaine et au commerce avec le reste du monde méditerranéen romanisé. Sa vocation portuaire est en effet attestée, malgré l’absence de traces tangibles pour restituer l’emplacement d’un port. Dans la lagune de Biguglia, sur la façade littorale ou sur les berges du fleuve Golo, les hypothèses sont multiples.
La ville elle-même était installée sur une petite terrasse naturelle surplombant le fleuve. Seule une petite partie a pu être explorée par la fouille archéologique mais les différentes prospections archéologiques menées permettent d’en restituer les limites et la trame orthogonale, les axes principaux, l’emplacement probable d’un centre civique et plusieurs îlots d’habitation. D’une surface totale de près de 18 hectares, seul le quartier situé en limite sud de l’agglomération est aujourd’hui visitable.

Un quartier artisanal et commerçant

Situé au plus près du fleuve, voie de navigation probable, ce quartier s’organise autour d’une rue orientée est-ouest, appelée decumanus, bordée de portiques permettant aux badauds de marcher à l’ombre ou à l’abri des intempéries.
De nombreuses boutiques ont été identifiées, souvent organisées en deux pièces : une boutique à proprement parlé et une arrière-boutique destinée aux activités artisanales ou au stockage. Certaines étaient aménagées comme des dépendances de riches maisons de ville, d’autres pouvaient constituer le rez-de-chaussée de bâtiments plus sommaires où la partie résidentielle pouvait être reléguée à l’étage. Enfin, un marché – macellum – organisé autour d’une cour à portique, a été identifié.

Des maisons confortables et luxueuses

Dans ce quartier aménagé dès la fondation de la colonie romaine, de fastueuses maisons de ville se déploient également. Au nord de la rue, l’une de ces domus s’étend encore sous la Canonica : seule l’entrée, signalée par deux colonnes, le vestibulum (vestibule) et la taberna (échoppe ouverte en façade) sont encore aujourd’hui visibles.

Une seconde domus, sur les ruines de laquelle la basilique paléochrétienne fut construite, a été explorée partiellement. Elle a livré notamment une splendide mosaïque et des thermes privés témoignant des somptueux décors mis en œuvre et de l’aisance des propriétaires. Ces vestiges ont été réenfouis pour mieux les protéger et les préserver pour les générations futures.

Le sanctuaire de Mithra

En 2017, le projet de déviation de la route RD 107 a motivé la conduite par l’Inrap de fouilles archéologiques préventives, ayant mis au jour un bâtiment cultuel unique en Corse : un mithraeum, temple dédié au dieu Mithra.

Si cette découverte est exceptionnelle, les vestiges ont depuis été réenfouis dans l’attente de la concrétisation du projet d’aménagement. L’opération archéologique, elle-même destructrice, était menée à des fins de documentation et non de patrimonialisation.

Plus de ressources sur le site de l’Inrap :

Un sanctuaire dédié au dieu Mithra découvert en Corse

Corse : du culte de Mithra aux premiers chrétiens

Mithra es-tu là ?

Un complexe épiscopal exceptionnel
Les vestiges de différentes reconstructions

Les vestiges des différentes nefs, des colonnades, de l’abside et du narthex de la basilique sont aujourd’hui encore bien visibles sur le site, autant que ceux du baptistère. Ces deux bâtiments fonctionnent au moins jusqu’au milieu du XIIe siècle, et subissent donc de nombreuses transformations. Pendant le haut Moyen Âge (VIIIe-Xe siècle), les évolutions de la liturgie dictent par exemple la modification du podium ou la construction de murets entre les colonnades de la basilique, séparant ainsi les nefs les unes des autres.

Les débuts du christianisme en Corse

Au tournant du IVe siècle et du Ve siècle de notre ère, Mariana reste l’une des principales agglomérations de Corse, un centre économique et politique important. L’Empire romain vit alors une mutation importante avec le développement du christianisme, qui supplante progressivement le paganisme jusqu’ici prédominant. Les communautés chrétiennes grandissent et se structurent dans l’ensemble du pourtour méditerranéen. Avec la promulgation par l’empereur Théodose de l’édit de Thessalonique en 380, le christianisme devient de fait la seule religion autorisée dans l’Empire. La construction d’édifices de culte suffisamment vastes pour des fidèles toujours plus nombreux devient primordiale.

La Basilique : Une église cathédrale

Une imposante église est construite à Mariana, adoptant un plan basilical : un vaste volume allongé divisé en trois nefs, séparées par des colonnades, et terminé par une abside semi-circulaire. Le bâtiment est orienté vers l’est. Du côté de l’entrée, à l’ouest, un narthex fait office de vestibule.  Dans le chœur, l’autel était surélevé sur un podium richement décoré de mosaïques et complété par un synthronos, banc semi-circulaire destiné au clergé.

La basilique de Mariana était vraisemblablement le siège de l’un des premiers évêchés de Corse : elle en est de fait la première cathédrale connue.

Un baptistère magnifié

Adossé à la basilique, un baptistère permettait l’organisation du baptême des nouveaux membres de la communauté chrétienne. Le bâtiment en forme de croix, accueillait une cuve baptismale couronnée par un baldaquin en marbre. Le sol était entièrement recouvert d’une somptueuse mosaïque où les allégories des quatre fleuves du Paradis alimentaient symboliquement la cuve, et où le parcours du fidèle était retracé, jusqu’à le conduire dans la basilique. S’inspirant de motifs du répertoire antique, cette mosaïque et celle de la basilique se complètent et sont l’œuvre des mêmes artisans, venus du nord de l’Italie ou du sud de la Gaule.

Les vestiges de différentes reconstructions

Les vestiges des différentes nefs, des colonnades, de l’abside et du narthex de la basilique sont aujourd’hui encore bien visibles sur le site, autant que ceux du baptistère. Ces deux bâtiments fonctionnent au moins jusqu’au milieu du XIIe siècle, et subissent donc de nombreuses transformations. Pendant le haut Moyen Âge (VIIIe-Xe siècle), les évolutions de la liturgie dictent par exemple la modification du podium ou la construction de murets entre les colonnades de la basilique, séparant ainsi les nefs les unes des autres.

Les débuts du christianisme en Corse

Au tournant du IVe siècle et du Ve siècle de notre ère, Mariana reste l’une des principales agglomérations de Corse, un centre économique et politique important. L’Empire romain vit alors une mutation importante avec le développement du christianisme, qui supplante progressivement le paganisme jusqu’ici prédominant. Les communautés chrétiennes grandissent et se structurent dans l’ensemble du pourtour méditerranéen. Avec la promulgation par l’empereur Théodose de l’édit de Thessalonique en 380, le christianisme devient de fait la seule religion autorisée dans l’Empire. La construction d’édifices de culte suffisamment vastes pour des fidèles toujours plus nombreux devient primordiale.

Les vestiges de différentes reconstructions
Les débuts du christianisme en Corse
La Basilique : Une église cathédrale
Un baptistère magnifié
Les vestiges de différentes reconstructions
Les débuts du christianisme en Corse
La Canonica : un joyau
Aux portes de Mariana, le site San Parteo
Un paysage marqué par 2000 ans d'histoire

La plaine de la Marana, où s’installe la colonie romaine au Ier siècle avant notre ère, est profondément marquée par les traces de cette occupation humaine sur plus de deux millénaires. Hors de l’actuel parc archéologique, les témoins du passé antique de Mariana surgissent : ici les ruines d’un petit édifice funéraire aux portes de la ville, là les restes d’un bâtiment thermal. Plus loin, au lieu-dit Palazzetto à l’ouest du site, un mausolée se dresse fièrement au bord de la route. Daté du Ier ou IIe siècle de notre ère et remployé au Moyen Âge et à l’époque moderne, le monument révèle l’implantation des aires funéraires romaines à l’extérieur de la ville antique et la continuité d’occupation de ces monuments. 

San Parteo, de l'aire funéraire antique à l'église romane

À 500 m à l’ouest du parc archéologique, l’église romane de San Parteo est érigée près d’un méandre du Golo, hors de l’enceinte restituée de la ville antique. Emblématique de l’histoire de Mariana, ce secteur en traverse toutes les périodes.

Le site est déjà occupé du temps de la colonie romaine : il pourrait faire partie de la vaste nécropole de Palazzetto-Murotondo, implantée à l’ouest de la ville sur l’une de ses principales voies d’accès. Quelques tombes, antérieures aux premiers aménagements paléochrétiens, pourraient dater de la période antique.

Au Ve siècle, peu de temps après la construction de la cathédrale paléochrétienne urbaine, une première église y est élevée. Celle-ci présente un plan simple : une seule nef de 21 m de long, terminée par une abside. Une vingtaine de sépultures ont été installées au plus près du lieu saint, à l’intérieur ou à l’extérieur, probablement entre le Ve et le VIIe siècle. Ne sont visibles de cette période que les fondations arasées des murs ouest et sud de l’église et quelques tombes dont on perçoit encore le creusement ou l’architecture.

Une nouvelle église est construite au XIIe siècle, parallèlement au chantier de la Canonica. Un document d’archive daté de 1115 en mentionne la dédicace : San Parteo, considéré par tradition comme l’un des premiers évêques de Mariana.

L'église à nef unique la plus vaste de Corse

Le bâtiment cultuel ainsi reconstruit sur les fondations de l’édifice paléochrétien, adopte un plan à nef unique, dotée d’une vaste abside axiale et de deux chapelles latérales voutées. Plus sobres qu'à la Canonica, les ornements architecturaux se concentrent sur les façades extérieures. L’abside est magnifiée par de fines arcatures ciselées reposant sur des colonnes couronnées de chapiteaux en marbre.

Les dimensions de l’édifice, long de près de 22 m, sont exceptionnelles pour une telle église suburbaine, et donnent la mesure de l’importance qui lui est conférée. Elles pourraient s’expliquer par la volonté de glorifier un ancien sanctuaire, ou d’exalter le culte de reliques, peut-être celles de Parteo lui-même.

Quelques dates phares
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Voir nos collections380/480
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Actualités
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Le musée passe à l'heure d'été

À partir d'aujourd'hui, le 23 avril 2024, le musée adopte son rythme de Haute-Saison !

Nous sommes ouverts dès à présent du mardi au dimanche de 10h à 19h.

Profitez de la haute saison pour explorer ou revisiter nos collections. Pour une immersion complète, rejoignez-nous lors des visites guidées disponibles les mercredis, samedis et dimanches à 15h30. Visites guidées en anglais sur demande. Nous proposons également des ateliers pour enfants et familles sur demande, incluant des jeux et des manipulations autour de l'histoire et des collections de Mariana.

Pour toute information complémentaire, contactez-nous au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr.

 

Rainier III de Monaco sur les pas de Sainte Dévote

Du 24 novembre 2023 au 22 septembre 2024, le musée de site archéologique de Mariana présente l’exposition temporaire : « Rainier III de Monaco, sur les pas de Sainte Dévote ».

Cette exposition, issue d’une collaboration fructueuse du musée de Mariana avec la Direction des Affaires Culturelles du Gouvernement princier et le service des Archives du Palais, participe aux commémorations du centenaire de la naissance du Prince Rainier III.

 

Enquête sur les épidémies médiévales

Le centre de recherches Geneviève Moracchini-Mazel a accueilli ce lundi 9 octobre trois chercheurs Philippe Biagini, directeur de recherches, Jean-Pierre Poli, enseignant-chercheur et Paul-Alexandre Schmitt, doctorant, dans le cadre d’un projet de recherches sur les pathogènes des populations corses anciennes.

Ce projet est mené par laboratoire de Paléomicrobiologie de l’Université de Corse, en partenariat avec l’Université d’Aix-Marseille (Faculté de Médecine, UMR ADES), l’Inrap et diverses institutions archéologiques de Corse. Son objectif est d’explorer les pathologies infectieuses spécifiques (malaria, tuberculose, brucellose, etc…) qui ont pu être présentes au cours des siècles sur le territoire corse.

Dans ce cadre, les restes osseux d’une quarantaine d’individus inhumés dans le cimetière médiéval de Mariana et conservés dans les réserves du musée, ont été échantillonnés. Mis au jour lors de fouilles archéologiques dans les années 2000, ils constituent une population homogène et bien documentée. Après validation du projet scientifique par la Commission Territoriale de Recherches Archéologiques, des analyses ADN  devraient permettre de révéler d’éventuelles maladies infectieuses. Ces recherches microbiologiques seront couplées à des études anthropologiques, archéologiques et historiques afin de mettre en perspective l’état sanitaire d’une population au regard de son environnement, son mode de vie ou encore son statut social. Les avancées de cette approche innovante et pluridisciplinaire seront publiées ici régulièrement.

Analyse en cours

Serena Sabatini, professeure agrégée d’archéologie à l’Université de Göteborg et spécialiste des études européennes et méditerranéennes sur le bronze et le début de l’âge du fer, a effectué trois prélèvements sur le lingot de cuivre de type "peau de bœuf", déposé au musée par la Famille Ambrosi. 

L'objectif est de déterminer la composition chimique de ce lingot, en utilisant une spectrométrie de masse par ablation laser et son empreinte géochimique au moyen d’analyses isotopiques du plomb. Les analyses de la métallurgie de l’âge du bronze au moyen d’isotopes de plomb et d’analyses d’oligo-éléments sont une méthode bien établie pour évaluer l’origine du cuivre utilisé pour produire des objets et notamment des lingots anciens.

Des analyses sont également prévues sur des lingots conservés dans d'autres musées en France à et à l'étranger.

Ainsi, nous saurons début 2024 où notre lingot a-t-il été produit et à quel corpus appartient-il, deux hypothèses actuellement : Chypre ou la Sardaigne.

Affaire à suivre ... 

Lumière sur des collections anciennes

Du 3 au 7 avril, le musée de Mariana a reçu dans son centre de recherches des spécialistes de l’Inrap pour une session de travail portant sur le réexamen des données archéologiques issues des aires funéraires de Mariana anciennement fouillées.

La récente découverte d’une aire funéraire, au nord de la ville antique, est à l’origine de ce projet de recherche et a motivé un réexamen global de l’ensemble du mobilier funéraire mis au jour dans les années 1960-1970 par Geneviève Moracchini-Mazel dans les nécropoles d’I Ponti et de Murotondo-Palazzetto, respectivement à l’est et à l’ouest de la cité. Pour mener à bien cet ambitieux projet, l’Inrap a réuni une équipe pluridisciplinaire composée de spécialistes du petit mobilier, de la céramique, d’une anthropologue et d’un archéozoologue, associés à la régie des collections du musée. Cette étude bénéficie du soutien scientifique et financier du SRA et de l’Inrap.

Pour le musée c’est l’occasion de recoller l’ensemble du mobilier issu des fouilles anciennes des nécropoles, d’affiner nos connaissances sur ces objets, et surtout d’avoir une vision globale des rites funéraires à Mariana. Ce travail permettra tant de faire émerger des spécificités locales dans le traitement réservé aux morts que de mettre en évidence des influences à l’échelle méditerranéenne. À terme, un catalogue illustré qui synthétise cette relecture des données anciennes au regard des nouvelles découvertes devrait être publié.

Visite spéciale Mithra

Visite exceptionnelle autour du dieu Mithra. Plongez dans le monde fascinant du mithréum de Mariana, le seul sanctuaire dédié au dieu Mithra découvert à ce jour en Corse.

Le samedi 13 avril à 15h00 visite guidée exceptionnelle conduite par Camille Anardin.

Suivez ses pas et explorez les rites et les secrets de cette religion antique, venue du monde perse, très appréciée chez les Romains et que l’Empereur Aurélien (règne de 270 à 275 ap. J.-C.) associera au culte impérial par la figure du Sol Invictus.

Réservation obligatoire (places limitées) au 04 20 19 02 40 ou sur musee@mariana-lucciana.fr.

Notre équipe se tient à votre disposition pour toute information complémentaire.

Un panorama d'innovations et de traditions

Plongez dans l'univers architectural corse du XIXe siècle le 20 avril 2024, lors d'une conférence captivante en entrée libre à 14h30 au musée de Mariana. Découvrez les spécificités architecturales de cette époque de paix et de prospérité, marquée par des avancées significatives dans l'urbanisme et la construction.

Pierre Claude Giansily, historien de l'art spécialisé en peinture, sculpture et architecture corses des XIXe et XXe siècles, sera notre intervenant dans cette exploration. Ses recherches approfondies, récompensées et publiées, offrent un regard unique sur l'architecture civile, religieuse et publique qui a façonné le visage de la Corse moderne.

Joignez-vous à nous pour une rétrospective enrichissante de l'architecture publique corse, des églises paroissiales aux monuments emblématiques. Cet événement est une opportunité exceptionnelle d'approfondir votre compréhension du patrimoine architectural insulaire.

Pour toute information complémentaire, contactez-nous au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr.

Nous vous attendons nombreux pour partager ce moment d'histoire de l’art !

 

Conférence sur la bataille de Borgo

Nous avons l'honneur de vous convier à une conférence dédiée à la bataille de Borgo qui a eu lieu du 08 au 10 octobre 1768. Nous vous donnons rendez-vous le samedi 16 mars à 14h30 pour l’étude de cet événement incontournable portée par Michel Vergé-Franceschi, Professeur émérite des universités, 3 fois Lauréat du Prix du Livre corse.

 

Cette immersion sur l'histoire de la bataille de Borgo retracera les circonstances précédant le conflit, dévoilera une analyse approfondie des stratégies et des moments clés de la bataille, et examinera leur impact et leurs répercussions sur la société corse.

 

Une occasion unique d'approfondir les connaissances sur ce fait historique majeur. Venez enrichir votre perspective sur l'histoire corse et ses moments déterminants.

 

Pour toute information supplémentaire, veuillez nous contacter au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr.

 

L'entreprise Mattei dans l'imaginaire corse

Nous avons le plaisir de vous convier à une conférence dédiée à la marque L.N. MATTEI, acteur de l’essor industriel de la Corse et encore aujourd’hui ancré dans l’imaginaire corse. Nous vous donnons rendez-vous le 17 février à 14h30 pour cet événement incontournable animé par Dominique Mattei.

Depuis plus d'un siècle, l’entreprise L.N. MATTEI a contribué au développement économique de la Corse, tout en acquérant une stature internationale remarquable. La marque est reconnue pour son rôle de précurseur dans le domaine publicitaire et pour son ancrage profond dans la mémoire collective insulaire.

Nous aborderons les figures de Louis Napoléon MATTEI et de François Mattei, qui ont su adapter leur vision aux changements de leur époque, faisant du Cap Corse Mattei un emblème de fidélité à la région et d’ouverture sur le monde.

L’ouvrage « Mattei, une saga insulaire » rend hommage à ces hommes tout en souhaitant contribuer à écrire une page aussi passionnante que méconnue de l’histoire de la Corse. 

Nous sommes impatients de vous accueillir et de partager ensemble cette richesse historique.

Pour toute information supplémentaire, veuillez nous contacter au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr.

Un mouvement social ?

Nous sommes ravis de vous convier à une conférence autour de la Résistance corse (1940-1943) : Un Mouvement Social ? Redécouvrez le phénomène résistant en Corse, à travers un regard anthropologique, au sein du musée le samedi 13 janvier à 14h30.

Animée par Sylvain Gregori, conservateur du musée de Bastia et du musée de la Résistance corse, cette conférence permet de comprendre comment la Résistance s'est enracinée dans la société insulaire, dans le quotidien de la population.

Ce prisme social et culturel, finalement proche de la démarche archéologique, ouvre la voie à une connaissance plus fine de la Résistance. Complémentaire à l'histoire politique ou militaire, il est surtout aux antipodes des instrumentalisations idéologiques dont cette période a été victime. À un moment ou acteurs et témoins disparaissent, il offre une nouvelle mémoire collective en cours de construction.

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr. Nous avons hâte de partager ce moment passionnant avec vous !

 

Journée d'étude sur l'archéologie préventive

Dans le cadre de son partenariat avec l’Inrap, le musée de Mariana accueille une journée d’étude exceptionnelle sur l’archéologie préventive en Corse.

En effet, le développement de l’archéologie préventive a entrainé un accroissement sans précédent de la connaissance des territoires. Les fouilles archéologiques réalisées en Corse avant la construction de bâtiments ou d’infrastructures documentent les occupations de l’île, et participent ainsi au renouvellement de la connaissance de son histoire.

Cette journée d’étude vise à partager les résultats de recherches archéologiques récemment menées par l’Inrap sous l’égide de la DRAC, de la célèbre fouille de la nécropole étrusque de Lamajone à Aléria à celle du site néolithique de Dilligato à Sotta, en passant par la cité antique de Mariana, l’église médiévale San Petru à Barbaggio ou le fortin génois de Girolata. Les exemples présentés par les archéologues, en concertation avec de nombreux partenaires, permettront par ailleurs de dégager des perspectives pour l’avenir de l’archéologie préventive en Corse.

Ouverte à tous, cette journée se déroulera au sein du musée. Vous pouvez également retrouver le programme en suivant ce lien : https://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/3429_inr_-_depliant_journee_detude_v20.pdf

 

 

Conférence autour de la Généalogie

Le musée vous convie à une immersion profonde dans la généalogie corse, le samedi 16 décembre à 10h lors de la conférence intitulée "Genealugia in Lucciana cumu fà".

Au cœur de cette conférence, nous explorons les documents essentiels tels que les registres paroissiaux, les actes d'état-civil, les recensements et les dispenses de consanguinité, entre autres. Nous mettrons également l'accent sur des outils innovants, tels que l'ADN, qui sont désormais au service de la recherche généalogique. Une attention particulière sera accordée à la richesse et à l'unicité de la Corse, en s’appuyant notamment sur des documents relatifs au village de Lucciana.

La conférence se prolongera avec un éclairage sur les spécificités corses en matière de recherche généalogique et sur les défis qu'elles représentent. Enfin, l'association généalogique corse mettra en avant certains de ses travaux emblématiques en matière de généalogie.

La conférence sera animée par André Flori, un ancien officier supérieur de l'Armée de l'Air, et actuel président de l'association Corsica Genealugia depuis 10 ans. Fort d'une riche expérience, il a contribué à plusieurs ouvrages majeurs en matière de généalogie corse et a reconstitué l'histoire des familles de divers villages de la région.

Rejoignez-nous pour ce voyage fascinant dans l'histoire des familles corses !

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr.

 

 

C’est l’automne, changeons de rythme !

À partir du 26 septembre 2023, le musée adopte son rythme de basse saison !

Le musée est ouvert du mardi au vendredi, de 13h à 17h, et le samedi de 10h à 17h.

Fermeture les jours fériés 01/11 et 11/11 et du 26 au 30/12

L'église A Canonica reste accessible sur réservation pour les groupes en visites guidées.

Profitez de cette période de basse saison pour découvrir/redécouvrir nos collections dans une ambiance paisible. Pour une expérience encore plus immersive, nous vous invitons aux visites guidées les mercredis et samedis à 15h.

 

 

Voyage musical

Le musée a le plaisir de vous inviter à un événement musical exceptionnel en compagnie du groupe Magicanima. Plongez dans un univers mêlant harmonieusement voix envoûtantes et mélodies enchanteresses de Corse, Sardaigne, d'Italie et plus loin encore !

Magicanima, composé de deux voix et deux guitares, vous emmène dans un voyage musical riche en émotions. Leur répertoire est un subtil mélange de créations originales, de chants traditionnels et de mélodies envoûtantes puisées dans les cultures du bassin méditerranéen. De la Corse à la Sardaigne, en passant par l'Italie et l'Argentine, leur musique saura vous transporter dans des contrées lointaines et vous faire ressentir la richesse de ces terres empreintes d'histoire.

Si la Milonga et le Tango argentins s'invitent harmonieusement dans leurs compositions, Magicanima se distingue également par l'ouverture à toutes les autres influences musicales argentines, reflétant la diversité et la profondeur des plaines et des paysages de ce pays.

Magicanima, c'est bien plus qu'un concert, c'est une polyphonie de mémoires, une rencontre entre les cultures et les traditions, tout en étant résolument tourné vers l'avenir, invitant à explorer les horizons musicaux de demain.

Rejoignez-nous le samedi 9 septembre à 16h au musée Mariana Lucciana pour cette expérience musicale unique. L'entrée est libre, offrant à tous l'opportunité de participer à cet évènement mémorable.

Nous sommes impatients de vous accueillir pour cet événement musical d'exception au musée de Mariana. Venez célébrer la diversité culturelle et musicale avec nous !

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr.

Conférence Journées nationales de l’architecture

Dans le cadre des Journées Nationales de l'Architecture, nous avons le plaisir de vous inviter, samedi 14 octobre à 10h, à une conférence autour de l’architecture contemporaine en Corse, animée par Julien Darbon Patrimonio.

Découvrez tout d'abord un panorama unique de l'architecture insulaire avec une immersion dans les projets lauréats du Palmarès Régional d'Architecture en Corse - 1ère édition, réalisé par la Maison de l’Architecture Corse. Élargissez ensuite votre horizon avec une exploration des projets phares de l’agence, entre construction et réhabilitation. Enfin, Pierre André Asara, présentera le riacquistu architectural en cours.

Cette conférence promet une immersion dans le paysage architectural corse, mettant en lumière le dialogue entre patrimoine et innovation. Venez explorer les subtilités de la conception et la manière dont la culture corse s'exprime à travers ses bâtiments et son territoire.

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr. Nous avons hâte de partager ce moment passionnant avec vous !

Conférence au musée de Lévie - Livia

Ce samedi 7 octobre au musée de Livia : Mariana en Lumière !

Le musée de l'Alta Rocca à Livia vous ouvre ses portes et a le plaisir de vous convier à une conférence le samedi 7 octobre à 14h30.

Explorez les trésors et les mystères du "Musée de site archéologique de Mariana - Prince Rainier III de Monaco", à travers la présentation de notre directrice Ophélie de Peretti, originaire de Livia.

L’entrée est gratuite pour tous. Un grand merci au musée de Livia pour cette collaboration qui promeut le musée de Mariana en dehors de son territoire.

Pour de plus amples informations ou pour toute question concernant l'organisation, l’équipe du musée de l’Alta Rocca reste à votre écoute au 04 95 78 00 73.

 

Journées Européennes du Patrimoine

Le musée de Mariana est ravi de vous convier aux Journées Européennes du Patrimoine, le week-end prochain. Pour cette 40e édition de cet événement incontournable, nous vous emmènerons à la découverte de notre riche patrimoine archéologique.

Le samedi 16 et le dimanche 17 septembre, de 10h à 19h, notre musée et son parc archéologique ouvriront leurs portes pour vous accueillir gratuitement. Pour cette occasion, nous programmons 6 visites guidées flash par jour. Au musée trois visites guidées seront organisées à 11h, 14h et 16h. Sur le site archéologique, elles auront lieu à 12h, 15h et 17h afin de vous permettre, pour ceux qui le souhaitent, de visiter le musée et/ou le site archéologique en compagnie d’un médiateur.

Les visites guidées sont ouvertes à tous et l'entrée est gratuite pendant ces deux jours d'événement.

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au +33 4 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr.

 

Visite autour de Mithra

Plongez dans le monde fascinant du mithréum de Mariana, le seul sanctuaire dédié au dieu Mithra découvert à ce jour en Corse. Rejoignez-nous le jeudi 17 août à 15h30 pour cette visite guidée exceptionnelle conduite par Camille Anardin. Suivez ses pas et explorez les rites et les secrets de cette religion antique, venue du monde perse mais très appréciée chez les Romains.

Réservation obligatoire (places limitées) au 04 20 19 02 40 ou sur musee@mariana-lucciana.fr.

Notre équipe se tient à votre disposition pour toute information complémentaire.

Concert À Cappellà

Vous recherchez une expérience musicale immersive et captivante ? Ne cherchez plus ! Le musée de Mariana vous invite à assister à un concert interactif exceptionnel, mettant à l'honneur les musiques agro-pastorales du bassin méditerranéen.

Rejoignez-nous le samedi 08 juillet à 16H pour un voyage spatio-temporel au son des mélodies corses et bien plus encore. Christian Andreani vous fera découvrir les instruments traditionnels emblématiques de cette riche tradition musicale et vous transportera dans le contexte historique qui les entoure.

L'entrée est libre, alors n'hésitez pas à inviter vos proches, amis et familles à se joindre à vous pour cette expérience culturelle unique. Inscrivez dès maintenant cette date dans votre agenda et préparez-vous à vivre un moment mémorable au musée de Mariana.

Pour plus d'informations, contactez-nous par téléphone au 04 20 19 02 40 ou par mail à musee@mariana-lucciana.fr

Musique dans un chapeau

Pour la première fois depuis son ouverture, nous vous proposons un concert au musée.
Le Trio Elixir, composées de trois musiciennes, joue des cordes pour vous offrir un concert pas si classique.
Une expérience musicale étonnante et interactive exceptionnellement proposée ce samedi 24 juin à 16h, entrée libre

 

Journées Européennes de l'Archéologie

Cette année c’est nous qui nous déplaçons pour vous proposer un atelier : à la recherche du tesson perdu ! pour les journées européennes de l’archéologie. En effet les JEA auront lieu les 16,17 et 18 juin au musée de l’Alta Rocca et sur le site de Capula à Levie. Venez découvrir ateliers, expositions et démonstrations de toutes sortes en compagnie des archéologues œuvrant en Corse. Toutes les informations sur www.journees-archeologie.eu

 

Ouverture de l'église A Canonica

Désormais, l’église A Canonica, premier édifice de style roman construit en Corse au début du XIIe siècle, est ouvert au public du mardi au dimanche de 10h à 19h. Vous pouvez y accéder avec un billet du musée daté du jour. Bonne découverte.

 

4ème Rencontre des Sites historiques Grimaldi de Monaco

La Principauté de Monaco nous fait l’honneur de nous recevoir pour la manifestation annuelle des sites historiques Grimaldi de Monaco. Le musée de site archéologique de Mariana – Prince Rainier III de Monaco et l’office de Tourisme Marana-Golo sera présent sur le village des animations autour du Palais Princier le samedi 10 et le dimanche 11 juin de 9H à 19H. des journées qui s’annoncent exceptionnelles.

 

Fiera di A Canonica

À ne pas manquer ce week-end de Pentecôte, la Fiera di A Canonica s'installe sur la ville romaine de Mariana encore enfouie. Ouverture des festivités samedi 27 mai dès 10h avec ateliers, démonstrations et concerts en soirée.

Le musée de Mariana vous propose une visite guidée gratuite du site archéologique le samedi 27 mai et le dimanche 28 mai à 11H, 15H et 17H. Rendez-vous devant l'église de la Canonica et n'hésitez pas découvrir ou redécouvrir notre musée entre deux dégustations!

La nuit européenne des musées à Mariana

Pour la première fois depuis notre ouverture le musée de Mariana participe à la nuit européenne des musées !

Au programme : une conférence sur le mithraïsme dans le monde romain suivie d’une visite consacrée au mithréum découvert à Mariana. À ce jour, c’est le seul sanctuaire dédié à Mithra, venu de la civilisation perse, mis au jour en Corse.

Conférence par Ophélie de Peretti et visite guidée par Camille Anardin.

Rendez-vous le samedi 13 mai à partir de 18h, nous vous attendons avec impatience pour cette soirée pleine de mystères.